la vie du verger
L’automne est là !!!

De la pluie et un zeste de soleil pour une récolte parfaite
De la pluie en septembre et un beau mois d’octobre. Voilà la météo parfaite pour faire mûrir les noix et les faire tomber des arbres. La pluie favorise la sortie des noix de leur brou, l’enveloppe verte qui les recouvre. Avec l’humidité, les tissus du brou se gonflent d’eau : cela facilite son éclatement et donc la libération du fruit.
Si nous avons également besoin de soleil, c’est parce que sa chaleur joue un rôle important dans la libération de la noix. Quand le brou est gonflé d’eau, il exerce une pression sur la coque. En séchant, il va se rétracter et se fendre, laissant ainsi la noix s’échapper.


Florent, nuciculteur vous explique tout cela en vidéo !

Est-ce que tout le monde
est prêt ?
Entre coteaux et plaines : les noix n’arrivent pas à maturité au même moment. Parce que les conditions climatiques ne sont pas les mêmes, les noix ne sortent pas en même temps.
Chaque année, la commission donne le top départ de la récolte. Une date est fixée (cette année, c’est le 23 septembre !) et les nuciculteurs en AOP peuvent commencer à récolter. Mais chacun doit vérifier la maturité des noix de son verger. Les récoltes dans les vergers en coteaux sont généralement plus tardives que celles des plaines. Températures plus basses, typologies de sols variés…
Tous ces facteurs influent directement sur le stade de maturité de la noix. Les nuciculteurs, doivent donc prendre en compte les spécificités de leurs terrains pour récolter leurs noix à la meilleure période !
Mais attention, la différence n’est que de quelques jours ou semaines.


Florent, nuciculteur sur les coteaux,
vous explique comment se passent ses récoltes.


Le saviez-vous ?
Aux États-Unis, les noyers sont aspergés avant la récolte. Ces produits ont pour objectif de forcer l’ouverture des coques pour induire une récolte plus rapide.
Les nuciculteurs de la Noix de Grenoble, eux n’ont recours à aucune méthode pour forcer cette ouverture : la nature est la seule décisionnaire.

Taux d’humidité
Les normes d’humidité des noix varient d’un pays à l’autre !
Notre cahier des charges stipule que notre noix est sèche quand le cerneau présente un taux d’humidité maximal de 12 %. Dans d’autres pays, ce taux peut être abaissé à 6 %. Ils sont donc habitués à une noix sèche différente de la nôtre.
respect des arbres,
respect du terroir…
de vrais
engagements.