Nuci n°6
le petit magazine qui fait bouger la noix de grenobleL'édito

Arnaud Rivière
Président du CING
Une nouvelle méthodologie
de prévision des récoltes
C’est un projet plein de promesses, commencé en 2021, qui s’affine encore aujourd’hui. Une collaboration étroite entre le CING et la SENuRA, spécialiste en matière d’innovation et de recherche appliquée.
Objectifs fixés : automatiser le comptage des noix, indépendamment des années précédentes, et affiner les prévisions volumétriques.

Pour cela, la SENuRA a fait appel aux services de la société TechniVue, un opérateur de drones permettant l’acquisition, le traitement et l’analyse de données aériennes. Oui, des drones, car ce projet nécessite de prendre un peu de hauteur !
Une pré-étude de faisabilité a été conduite entre 2021 et 2022. Puis le projet a progressé pendant un an, entre prises d’images par drones et au sol, mise au point de l’algorithme de traitement des images et ajustement des protocoles. Les drones ont survolé 35 parcelles représentatives et capté plus de 4 000 vues pour cette analyse.
Un échantillon plus large et plus représentatif que l’ancienne méthode. Les premiers résultats sont prometteurs et ont pointé les optimisations à apporter, qui rendront l’étudedes données plus pertinente encore. La mise au point d’une méthode d’analyse par intelligence artificielle a été préconisée. Tout porte à croire qu’une petite révolution technique est en cours et pourra apporter des résultats complets et très précis, secteur par secteur. Car ces relevés seront examinés en tenant compte de différentes données telles que la zone géographique, l’âge du verger, le recours ou non à l’irrigation, etc. Ils permettront ainsi d’anticiper plus précisément les saisons d’un point de vue commercial.
Les avancées et les résultats de cette étude seront connus à la fin de l’été 2024.

Extranet, extra-simple

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La Confrérie au Palais Idéal

Un chiffre qui nous dit que la Confrérie a encore de belles années devant elle
Lancement du projet du cerneau de noix en AOP
Le projet a été entériné lors de la dernière assemblée générale :
un dossier sera bien déposé en 2024 pour valoriser le cerneau de noix de Grenoble sous AOP.
C’est une excellente nouvelle, de celles qui redonnent confiance dans le contexte de “l’après 2022”. Le processus sera nécessairement long, mais le jeu en vaut la chandelle. Car ce sont de grandes perspectives qui s’ouvrent pour tous les producteurs et metteurs en marché de noix de Grenoble. Valoriser les sous-calibres, amener un produit fini à nos clients, sécuriser les débouchés : les opportunités sont évidentes.
Deux publics apparaissent clairement.
En première ligne, les consommateurs, plus nombreux aujourd’hui à privilégier la noix en cerneau vis-à-vis de la noix en coque. Et aussi les restaurateurs et transformateurs. Utiliser la Noix de Grenoble dans leurs préparations représente un effort supplémentaire, qui se paye en temps passé à les monder. Recourir à la noix en cerneau, rien de plus simple. Demain, la Noix de Grenoble pourra s’afficher plus facilement à leur carte et dans leurs préparations. Plus largement distribuée, plus présente dans les rayons, plus visible, sa notoriété en sortira renforcée.
Après le cerneau,
l’huile ?

