la vie du verger

au printemps, dans nos vergers,
des chatons et des moutons !

La vie reprend…

La floraison du noyer est relativement tardive
par rapport aux autres arbres fruitiers. Bien loin de l’amandier qui fleurit en février, les chatons, fleurs mâles du noyer, n’apparaissent qu’en mai sur nos arbres. Surtout sur nos variétés traditionnelles que sont la Franquette, la Parisienne et la Mayette.

Au printemps, les travaux de taille sont finis. Place à l’entretien des vergers : broyage de l’herbe, désherbage des rangs, remise en état des réseaux d’irrigation….

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Contre les ravageurs,
vigilence nécessaire !

Au printemps, il faut aussi protéger le verger contre les ravageurs et les maladies. Depuis quelques années, les nuciculteurs utilisent la lutte biologique, c’est-à-dire des phéromones qui perturbent le cycle des insectes et limitent leur reproduction.

C’est une méthode alternative beaucoup plus respectueuse de la biodiversité car elle est sans pesticides. On utilise aussi des pièges à phéromones pour suivre la population d’insectes et traiter au bon moment, voire se passer d’un traitement s’il n’est pas nécessaire.

Les premières interventions (en mai) se font à l’aide de fongicides et/ou de cuivre. Ils permettent de lutter contre les bactéries et les champignons et sont nécessaires mêmes s’il n’y a pas de feuilles sur les arbres ! Ils protègent les futurs fruits. Le cuivre par exemple est un traitement utilisé en agriculture biologique. C’est le même principe actif que la bouillie bordelaise que l’on utilise dans nos potagers !
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biodiversité

ça vit dans
Nos vergers !
Image
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Des moutons dans les
vergers : un partenariat
gagnant/gagnant

De plus en plus de nuciculteurs font appel à des moutonniers ! Une solution pratique pour entretenir les vergers de manière écologique et respectueuse de l’environnement. Partenariat gagnant pour le berger : ses brebis profitent de l’herbe et en tirent leur subsistance. Partenariat gagnant pour le nuciculteur : son verger est entretenu à moindre frais. De plus, les moutons n’hésitent pas à manger l’herbe autour des troncs, peu accessibles aux engins. Ils réduisent aussi le développement de certaines espèces invasives telles que le lierre.
respect des sols,
respect des arbres,
respect du terroir…
nous avons
de vrais
engagements.
Je découvre